Sabe-se que, para já, foi bloqueado pela Espanha e Itália, mas Marianne online trazia ontem alguns esclarecimentos sobre o famoso «Pacto para o Crescimento».
«Ce soir { ontem] le conseil européen réuni à Bruxelles devrait adopter le «pacte de
croissance» cher à François Hollande. Le président français pourra donc
proclamer qu’il a obtenu le «complément» qu’il souhaitait ajouter au
«pacte budgétaire», adopté en mars dernier sous la double égide de Nicolas
Sarkozy et Angela Merkel.
Ce «growth compact» de 120 milliards, soit «1%
du PIB européen», destiné à relancer l’activité dans l’Union, est un pudding de
financements très disparates, préparés de longue date par les services de la
Commission européenne. «C'est un retour au fonctionnement classique de
l'Europe, soupire un proche de Jose Barroso. Les gouvernements
européens piochent dans boite à outils de la Commission, et se
l'attribuent.» Cinquante-cinq milliards sont tirés des fonds structurels
européens non distribués. Mais si cette somme existe, elle correspond à deux
années, 2012 et 2013. Et on peut penser que si elle était rendue aux Etats
membres =, elle serait en partie remise dans le circuit économique et donc
générerait de l'activité. L'enveloppe est déjà grevée de 15 milliards de
factures impayées. Selon le commissaire au Budget, Janusz Lewandowski, seuls 30
milliards pourrait réellement être redistribués. Le reste viendra principalement
des marchés financiers. Les «projects bonds» sont en fait 230 millions d’euros
venus du budget de la commission européenne qui permettront d’assurer le risque
crédit de 4,6 milliards d’emprunts auprès du privé, servant à financer des
projets.
Enfin sur le même modèle, les 10 milliards d’augmentation de
capital de la banque européenne d’investissement lui permettront de lever 60
milliards sur les marchés internationaux, qui seront ensuite prêtés à des
entreprises ou des institutions publiques. Au final, les 120 milliards sont en
fait 40,23 milliards de fonds publics, et sur plusieurs années. Et donc bien
moins que 1% du PIB. Le reste est une sorte de «Partenariat public privé» géant
et à géométrie variable. Si l’on ajoute que les milliards demeureront, comme le
répète le commissaire Lewandowski, répartis dans toute l’Union européenne et non
pas dirigés vers les pays qui en ont le plus besoin, on se rend compte de
l’inanité du plan. Mais la preuve du pudding, n’est-ce pas qu’il existe ? Dans
Le Figaro, l’économiste libéral Charles Wiploz doute, avec raison, de l’efficacité du paquet croissance, faisant
remarquer que 1% du PIB sur une période indéfinie est une somme bien faible par
rapport aux 7% de PIB en moins que les politiques de rigueur
ont générés depuis le début de la crise…
Depois da destruição de milhares de empresas ao longo dos anos pelas políticas de sucessivos governos do PS e do PSD (com ou sem CDS), nem com gotas, nem com baldes de dinheiro será possível recuperar a curto prazo um nível razoável de crescimento sustentado.
ResponderEliminarComparado com os biliões despejados na banca este "pacto de crescimento" não é apenas ridículo e ineficaz mas é principalmente um ultraje aos povos que sofrem o rigor dos "pactos de agressão".
Cada vez parece mais evidente que a continuação deste rumo e destas políticas tem objectivos muito diferentes dos que são anunciados com pompa e circunstância nestas falsas cimeiras.
Eu tenho mesmo a certeza que se trata de um minúsculo balão de oxigénio para conquistar os mais desprevenidos,pois ben sabemos para onde irão esses subsídios.
ResponderEliminarUM BEIJO.