02 julho 2012

Serge Halimi no «Monde Diplomatique»

Fédéralisme à marche forcée


juillet 2012
«Les grandes catastrophes encouragent les croyants les plus fervents à redoubler aussitôt de piété. Ainsi des fédéralistes européens : refusant de concevoir qu’on puisse un jour tourner le dos aux politiques d’intégration — monétaire, budgétaire, commerciale — qui ont aggravé la crise économique, ils souhaitent au contraire renforcer l’autorité de ceux qui les ont mises en œuvre. Les sommets européens, les pactes de stabilité, les mécanismes disciplinaires n’ont rien arrangé ? C’est, répondent invariablement nos dévots, parce qu’ils n’ont pas été assez loin : pour eux, toute réussite s’explique par l’Europe, et tout échec par le manque d’Europe (1). Cette foi du charbonnier les aide à dormir à poings fermés et à faire de jolis rêves.
Des cauchemars, aussi, car les fédéralistes ne détestent pas les tempêtes. Les annoncer leur permet même de briser toute résistance à leur grand dessein en prétextant l’urgence. Au milieu du gué et sous la mitraille, nul ne doit faire machine arrière. Il faut franchir la rivière ou se noyer, précipiter le « sursaut fédéral » ou consentir à la catastrophe. « Si la confédération actuelle n’évolue pas vers une fédération politique avec un pouvoir central, estimait ainsi en novembre dernier l’ancien ministre des affaires étrangères allemand Joschka Fischer, la zone euro — et l’ensemble de l’Union — va se désintégrer (2). » En France, les trois grandes radios nationales et deux des principaux quotidiens prêchent chaque jour cette antienne.
A entendre les fédéralistes, on imaginerait volontiers que les instances européennes manquent de pouvoir et de ressources, tandis que les Etats disposeraient d’une autorité et de moyens illimités. Mais la Banque centrale européenne (BCE), qui a géré la crise avec le succès que l’on sait, consacrant récemment la somme de 1 000 milliards d’euros au refinancement des banques, ne dépend ni des gouvernements ni des électeurs de l’Union. Loin d’être trop contrainte par un défaut d’intégration quelconque (budget commun, ministre unique), l’harmonisation des politiques européennes sous la toise de l’austérité allemande a déjà produit des résultats, puisqu’elle est parvenue à creuser l’endettement des Etats et à accroître la misère des peuples…
Or les Cassandre d’aujourd’hui sont les béats d’hier. Instigateurs des politiques communautaires imposées au forceps depuis trente ans, ils ont célébré tour à tour le plus grand marché du monde, la monnaie unique, la « politique de civilisation » ; ignoré le verdict populaire sitôt qu’il leur était contraire ; détruit tout projet d’intégration qui aurait reposé sur le mieux-disant social, les services publics, des écluses commerciales aux frontières de l’Union. Minuit sonne, le carrosse devient citrouille ; ils oublient soudain leur allégresse d’antan et jurent nous avoir toujours alertés que cela ne marcherait jamais.
La dramatisation financière servira-t-elle de prétexte pour imposer un bond en avant fédéral sans le soumettre à la corde de rappel du suffrage universel ? Une Europe déjà mal en point peut-elle vraiment se permettre ce nouveau déni démocratique 

01 julho 2012

Fim de domingo com

Robert Plant
& The Strange Sensations




Tin Pan Valley
 

O que uma pessoa aprende...

A criatividade semântica


Esta chamada de primeira página do Público e a peça nas interiores que a desenvolve, com as suas insistentes referências aos «protestos não-partidários» parece comprovar que, sendo as novidades uma exigência maior da imprensa, onde elas não existirem, não há problema, a imprensa inventa-as. É tão simples como isto: desde o 25 de Abril de 1974 não se passou um único ano em que o que mais houve foi aquilo a que agora o Público chama de «protestos não-partidários» e em que, em termos de lutas sociais, o mais raro sempre foram aquilo a que o Público, a contrario sensu, poderia chamar de «protestos partidários». E nem me dou ao trabalho de explicar que está na própria natureza das coisas que assim seja. Só deixo a nota que basta alguém fazer uma viagem ao «tradicional» Cap. III das Resoluções Políticas do Congressos do PCP e aí sempre encontrará uma relativamente detalhada menção a variadas lutas sociais, incluindo «as lutas das populações». E, por fim, se esta escolha semântica dos «protestos não-partidários» se destina a criar a ideia de que os partidos com eles estão a ser ultrapassados, não sou eu que vou aqui e agora desvendar um segredo de Polichinelo sobre quantas delas resultam ou beneficiam de contribuições da militância partidária.


In Resolução Política do
XVIII Congresso do PCP,
Lisboa, 
Dezembro de 2008


Espremidos até ao tutano

O último a sair que apague a luz !


Público hoje

E com isto e tudo o mais que está para trás, ainda vão querer que continuemos a acreditar na taxa oficial de inflação ! Ora mordam aqui.

29 junho 2012

Contra-almirante é outra loiça !

E a si perdoaram-lhe alguma coisa ?



Olhando mais de perto



Sabe-se que, para já, foi bloqueado pela Espanha e Itália, mas Marianne online trazia ontem alguns esclarecimentos sobre o famoso «Pacto para o Crescimento».

«Ce soir { ontem] le conseil européen réuni à Bruxelles devrait adopter le «pacte de croissance» cher à François Hollande. Le président français pourra donc proclamer qu’il a obtenu le «complément» qu’il souhaitait ajouter au «pacte budgétaire», adopté en mars dernier sous la double égide de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. 



Ce «growth compact» de 120 milliards, soit «1% du PIB européen», destiné à relancer l’activité dans l’Union, est un pudding de financements très disparates, préparés de longue date par les services de la Commission européenne. «C'est un retour au fonctionnement classique de l'Europe, soupire un proche de Jose Barroso. Les gouvernements européens piochent dans boite à outils de la Commission, et se l'attribuent.» Cinquante-cinq milliards sont tirés des fonds structurels européens non distribués. Mais si cette somme existe, elle correspond à deux années, 2012 et 2013. Et on peut penser que si elle était rendue aux Etats membres =, elle serait en partie remise dans le circuit économique et donc générerait de l'activité. L'enveloppe est déjà grevée de 15 milliards de factures impayées. Selon le commissaire au Budget, Janusz Lewandowski, seuls 30 milliards pourrait réellement être redistribués. Le reste viendra principalement des marchés financiers. Les «projects bonds» sont en fait 230 millions d’euros venus du budget de la commission européenne qui permettront d’assurer le risque crédit de 4,6 milliards d’emprunts auprès du privé, servant à financer des projets. 

Enfin sur le même modèle, les 10 milliards d’augmentation de capital de la banque européenne d’investissement lui permettront de lever 60 milliards sur les marchés internationaux, qui seront ensuite prêtés à des entreprises ou des institutions publiques. Au final, les 120 milliards sont en fait 40,23 milliards de fonds publics, et sur plusieurs années. Et donc bien moins que 1% du PIB. Le reste est une sorte de «Partenariat public privé» géant et à géométrie variable. Si l’on ajoute que les milliards demeureront, comme le répète le commissaire Lewandowski, répartis dans toute l’Union européenne et non pas dirigés vers les pays qui en ont le plus besoin, on se rend compte de l’inanité du plan. Mais la preuve du pudding, n’est-ce pas qu’il existe ? Dans Le Figaro, l’économiste libéral Charles Wiploz doute, avec raison,  de l’efficacité du paquet croissance, faisant remarquer que 1% du PIB sur une période indéfinie est une somme bien faible par rapport aux 7% de PIB en moins que les politiques de rigueur ont générés depuis le début de la crise… 


Olha o "tendencialmente gratuito"

Um merecido zoom






Tudo aqui

28 junho 2012

Nada surpreendente mas sempre triste

Agitação nos cemitérios italianos


Sob o título já de si significativo de «Monti viaja a Bruselas tras lograr la aprobación de la reforma del trabajo», o El País noticiava hoje o seguinte: «Aun de mala gana, los partidos políticos italianos acaban de conceder una nueva transfusión de confianza a Mario Monti. El primer ministro  técnico se plantará ante Angela Merkel con el aval de haber conseguido aprobar una reforma del trabajo muy dura, que no solo elimina derechos históricos de los trabajadores —el célebre artículo 18 que hacía prácticamente imposible el despido—, sino que además inaugura una larga época de sufrimiento. “El trabajo ya no es un derecho”, llegó a admitir la ministra Elsa Fornero, “debe ser ganado, incluso, a través del sacrificio”. Así pues, Mario Monti llega a Bruselas con su liderazgo reforzado, pero dejando atrás una desastrosa situación política, económica y laboral. (...)Durante dos días, los diputados de la izquierda, de la derecha y del centro expusieron apasionadamente sus puntos de vista –en su mayor parte contrarios por hache o por be a la gestión de Monti--, pero, a la hora de la verdad, dijeron otra cosa. El Gobierno técnico logró salvar las cuatro cuestiones de confianza a las que se sometió. En el caso de la reforma del mercado del trabajo, con 393 votos a favor, 74 en contra y 46 abstenciones. (...)».

Acontece que, tendo até em conta que 80 dos 200 deputados do partido de Berlusconi não votaram a favor, os 393 votos a favor só podem significar que a «reforma», contestada por todo o país pela CGIL, teve o apoio dos deputados do Partido Democrático (ex-D.S., ex-PCI, tanto ex- que, para o integrar, até obrigou o grupo socialista no Parlamento Europeu a mudar de nome) que é aliás a força mais estavelmente apoiante do governo Monti.

Entretanto, soube-se oficiosamente que o Instituto Sismográfico de Itália terá identificado ligeiros movimentos de terras em quase todos os cemitérios italianos, havendo quem admita que ontem dezenas de milhar de ossadas  de comunistas italianos, dos mais ilustres aos mais anónimos, terão dado voltas na tumbas.

Dir-se-á que a liquidação do PCI já foi há 20 anos e que este pessoal do PD já é todo de outra extracção. Mas nem tanto, que eu saiba, o PD ainda é presidido por essa sabida raposa chamada Massimo D'Alema, desde jovem uma importante figura do PCI de então. Mas desse, e antecipando o que hoje estamos a ver,  já tratou uma vez o Nanni Moretti.



A título de informação,
a ler aqui esta entrevista