19 agosto 2017

Para o seu fim de dia, um grupo de Los Angeles

Se eu fosse Presidente




Señor President le vengo avisar
No tengo papeles para trabajar
Señor Presidente le pido porque
Matan al Moreno con piel de café

Si Fuera Presidente
Para la gente,
Si fuera Presidente
Honestamente

Me gusta la lima
Me gusta limon
Pero no me gusta
Tanta corrupcion

I’d roll up my sleeves
As I face the congregation
First thing I’d do
Is Free Education
And every 3rd Period
Yo, We’d practice meditation

Educate myself
On our current situation
When we pay a living wage
We’ll have less incarceration

And my first lady
Would be my moms
Cause she’d slap me
At the first thought of drone strikes
And dropping bombs

We’d Free my poor black and brown kids
that got caught up in 3 strikes
And when they get out
They gettin’ free bikes

So they can ride to their future
Not their past
Go to the store Get some chips
With no GMO Cause My folx
We gotta right to Know

And if you don’t know
Know you know

Si fuera Presidente
Honestamente
Si Fuera Presidente
Para mi gente,

At my inauguration,
I’d burn tobacco at the opening
Give thanks & prayers, to creator and all living beings.

First thing, id sit you down with your abuelita,
Rewrite history so our kids can see
where we came from & a kNew destiny
From Flint to Cali water flowing pure and free

And my department of peace, would Melt guns into bike racks
Budget cuts to corporate kickbacks

If i was president, well, there’d still be drama
Takes a village to heal our generational trauma
So, shake your spine,
Put your hands up high
We got a different kinda party in the White House tonight

If I was president.
Hey, What would you do?
If I was president,
Hey, I’d ask you
If you were President,
What would you do?
If it was you, you, or you

Me gusta la lima, me gusta limon
Pero no me gusta tanta corrupcion
Me gusta la lima, me gusta limon
Pero no me gusta tanta corrupcion

Si Fuera Presidente
Pa’ toda la gente,

Me Gusta La Lima
Me gusta limon
Pero no me gusta tanta corrupcion

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Porque hoje é sábado ( )

Lee Ann Womack


A sugestão musical de hoje vai para
a cantora e compositora norte-americana
de «country» Lee Ann Womack.



do novo álbum a sair em 27 de Outubro

Ainda a tempo

Raça e terror -
o vídeo sobre
Charlottesville

18 agosto 2017

EUA

Um grande estudo sobre 
percepção da discriminação
contra minorias


(clicar para aumentar )

muito mais aqui

«A grande fome na Ucrânia»

Historiadora
contra
cronista-historiador


Na sua crónica de hoje no «Público». citando um livro, Rui Tavares refere que nele se conta «como as técnicas de assassinato em massa foram primeiro experimentadas nesta zona da Europa por Estaline na Grande Fome da Ucrânia , entre 1930-33»

Por hoje, não venho tomar posição mas apenas facultar a informação de que esta tese já foi repetida milhares de vezes mas tem contestação. Nesse sentido, só venho facultar aos leitores que não os conheçam os textos de sentido contrário da historiadora francesa Annie Lacroix-Riz (antiga aluna da École normale supérieure (Sèvres),  agregada de história, Doutora em Letras. Prof. de História Contemporânea na UYnierdidade Paris II- Denis Diderot).

Diz a Wikipédia :

«La controverse sur l'Holodomor

Dans une « présentation critique de documents originaux »34 sur l' « extermination par la faim » en Ukraine en 1933 (Holodomor en ukrainien), diffusée à ses étudiants en 200435 mise à jour36 et complétée37 en 2008, Lacroix-Riz conteste la présentation de cette famine comme résultant d'une intention « génocidaire » du pouvoir soviétique, préférant y voir « une sérieuse disette conduisant à un strict renforcement du rationnement »35, qui « résultait de phénomènes naturels et sociopolitiques »37. Elle s'appuie notamment sur les analyses de Wheatcroft et Davies38, qui, selon Mark Tauger, « réfutent décisivement les explications intentionnalistes »39. Elle dénonce une « opération de propagande », « un bobard » et préfère évoquer « une sérieuse disette conduisant à un strict renforcement du rationnement »40. Elle reprend à son compte l'analyse de Douglas Tottle (en) (selon lequel le Holodomor est une création « frauduleuse » de « propagandistes nazis »41), dont elle considère l'ouvrage « essentiel »36,42. Ses articles sur ce sujet furent au cœur d'une importante controverse.
À propos de la famine en Ukraine de 1932-33, elle écrit : « L'URSS a connu en 1932-1933 une sérieuse disette conduisant à un strict renforcement du rationnement, pas une famine et en tout cas pas une famine à "six millions de morts"… » et dénonce une « opération de propagande », un « bobard », une « campagne de presse43 ». Cet article a suscité en 2006 de vives réactions, dans les associations de la diaspora ukrainienne, dont le Congrès mondial ukrainien44. À la suite de ces propos, une association d'Ukrainiens, soutenue par l'historien Stéphane Courtois, a organisé une pétition pour « appeler les plus hautes autorités de l’État à tout mettre en œuvre pour lutter contre le révisionnisme stalinien », que l'on peut interpréter comme une demande de suspension comme professeur d'université. Il s'en est suivi une contre-pétition, dont les premiers signataires sont principalement des communistes dits orthodoxes45.
Dans une interview de septembre 200746, interrogée par Daniel Laurent sur l'éventuelle dimension négationniste de son démenti du génocide stalinien en Ukraine, l'historienne réplique en accusant ses contradicteurs de vouloir surtout dédouaner les « autonomistes » ukrainiens, antisémites auxiliaires des Einsatzgruppen :
« Qu’on cesse de prendre les criailleries des associations "ukrainiennes" ou présumées telles pour des propos scientifiques. Ce que celles-ci me reprochent, et elles l'avouent dans leurs sites, c'est avant tout de montrer, dans divers travaux, publiés, eux, tel Le Vatican, l'Europe et le Reich, que les mouvements "autonomistes" ukrainiens dépendaient financièrement de Berlin bien avant la Deuxième Guerre mondiale, qu'ils ont contribué à l’extermination des juifs et des Russes d’URSS (Raul Hilberg l'a exposé avant moi et plus longuement) et que Szepticky, évêque de Lemberg (autrichienne) puis Lwow (polonaise), a été le soutien de la stratégie autrichienne puis allemande en et contre la Russie, tsariste puis bolchevique, depuis les premières années du XXe siècle, sous l'égide du Vatican. Qu'il ait béni la division nazie "Galicia", et que les « autonomistes » ukrainiens aient participé en masse aux massacres de juifs et de Russes aux côtés de l'occupant allemand sont des affirmations qui rendent les associations "ukrainiennes" hystériques. Elles reposent sur des faits établis. »

ver também (em inglês)
La campagne internationale sur “La famine en Ukraine”, de 1933 à nos jours, par Annie Lacroix-Riz from Les Films de l’An 2 on Vimeo.

15 agosto 2017

Para o seu feriado

The Blind Boys of Alabama



Um livro estrangeiro por semana

352 pag, 25 € 

Recensão crítica ao livro de  Jean-Daniel Piquet aqui nos «Cahiers d'Histoire», nº 137:« 1. Cet ouvrage très détaillé et très bien indexé reprend un thème souvent évoqué dans la littérature de la Seconde Guerre mondiale, mais resté tabou dans l’opinion américaine malgré les travaux d’historiens « révisionnistes » depuis les années 1960, déterminés à mettre en cause les origines de la guerre froide. L’auteur est trilingue et a pu avoir accès aux archives. Il évoque dans le détail les longues négociations américano-soviétiques et soviéto-japonaises, qui n’empêchèrent finalement ni le largage des bombes les 6 et 9 août 1945, ni la déclaration de guerre de l’URSS au Japon le 8 août. Il met en fait en relief l’importance du rôle de l’URSS, jusque-là considéré comme secondaire par les historiens. Celle-ci s’était engagée en février à Yalta auprès du président Roosevelt à entrer en guerre contre le Japon dans les deux à trois mois qui suivraient la capitulation de l’Allemagne. Il s’agissait pour Washington de limiter au maximum les pertes américaines.
2. Mais le Japon et l’URSS avaient conclu pour cinq ans un pacte de neutralité en avril 1941, dont seule l’annonce de non-renouvellement au bout de quatre ans s’avérait juridiquement possible. Une déclaration unilatérale avant avril 1945 revenait à agir de manière analogue à l’Allemagne nazie, qui engagea sans prévenir l’opération Barbarossa en violation complète du pacte germano-soviétique.
3.Ce ne furent ni la crainte de perdre beaucoup d’hommes face à un peuple fanatisé – le Japon souhaitant capituler avant le 1er novembre 1945 – ni le désir d’impressionner l’URSS qui incitèrent Harry Truman à employer la bombe atomique, mais bien la nécessité de prendre de vitesse les Soviétiques, parfaitement logique de la part d’un anticommuniste né (malgré un réel libéralisme politique qui l’amena en interne à poursuivre la lutte contre la ségrégation raciale et les injustices sociales, entamée par son prédécesseur). Il ne souhaitait pas partager avec eux les fruits de la victoire, comme Franklin Roosevelt était prêt à le faire. Mais c'est aussi, chez ce nouveau président, le désir plus terre à terre de venger l’attaque surprise de Pearl Harbour (qualifiée à tort de traîtrise si l’on sait qu’un message diplomatique fut envoyé, mais non lu dans les temps) et les maltraitances contre les prisonniers américains par « un peuple féroce et cruel ». Comme si ce peuple n’avait pas été suffisamment puni par les bombardements incendiaires – fait curieusement négligé dans le livre – sur ses villes. Un général américain, Curtis Le May, avait lancé en février 1945 une formule, attribuée par la suite – peut-être à tort – aux bombardements sur le Viêt Nam : « Nous réduirons le Japon à l’âge de la pierre ». Aussi, le 27 juillet 1945, Harry Truman envoya-t-il une injonction de capitulation sans conditions qu’il savait inacceptable pour les Japonais, désireux de garder leur monarchie et leur empereur. Il écrivit ainsi le 23 juillet dans son carnet : « Nous publierons un message d’avertissement demandant aux Japs de capituler et de sauver des vies. Je suis sûr qu’ils n’en feront rien. Mais nous leur en aurons donné l’occasion ».
4. Ce ne furent pas les deux bombes atomiques qui précipitèrent la capitulation japonaise, mais plutôt la déclaration de guerre soviétique au Japon, pour qui une reddition inconditionnelle face aux États-Unis et une occupation du pays par leur armée constituaient un moindre mal. La menace communiste avait motivé, dans le passé, l’alliance de Hiro-Hito avec Hitler et aurait débouché en 1945 sur la chute assurée de la monarchie, que malgré leur intransigeance les Américains n’avaient pas imposée. Cet enjeu politico-social n’est mis en relief qu’au début du livre. On y lit qu’au fur et à mesure que s’accumulaient les défaites militaires, la crainte d’une révolution communiste augmentait, bien perceptible par exemple dans les notes à l’empereur de Funimaro Konoe, Premier ministre japonais. Ainsi écrit-il : « Ce dont nous devons nous inquiéter, c’est d’une révolution communiste qui irait de pair avec la défaite ». À ce moment, il suggère de négocier avec les États-Unis et la Grande-Bretagne. La situation va se modifier après la défaite allemande de mai 1945 : un parti de la paix de plus en plus influent tentera à Tokyo d’imposer un rapprochement avec l’URSS, en l’utilisant comme intermédiaire.
5. Du côté soviétique, l’enjeu idéologique ne constitue pas, loin s’en faut, la seule motivation à la déclaration de guerre. On touche ici à une zone d’ombre que seul l’historien russe Boris Slavinski a eu le courage à ce jour d’explorer : loin de désirer la seule libération des peuples opprimés, l’URSS était décidée à reprendre des territoires perdus en 1904, quitte à violer l’engagement pris à Yalta de conclure préalablement un traité avec la Chine, et sur le terrain à commettre à son tour des crimes de guerre. Il s’agissait de Sakhaline sud, des chemins de fer en Mandchourie, de Dairen, de Port Arthur, et enfin de la partie nord des îles Kouriles qui, elles, n’avaient jamais appartenu à la Russie, quoi qu’en ait dit Moscou. L’auteur note quand même que « les exigences sécuritaires primaient sur la légitimité ». De fait, cela doit être précisé, en 1950, après la victoire de Mao Zedong, les acquisitions mandchoues de l’URSS furent officiellement rendues à la Chine, et ce, du vivant de Staline, même si la guerre de Corée, dans laquelle les deux pays socialistes se sont engagés, retarda jusqu’en 1955 l’exécution de l’accord. Par ailleurs, rien ne permettait d’assurer qu’après-guerre un nouveau pacte antikomintern sous la houlette des États-Unis et/ou de la Grande-Bretagne n’allait pas se former dans la région. L’ancien, précisons-le, était en 1936 doublement dirigé contre l’URSS et la Mongolie extérieure, laquelle fut envahie à l’été 1939 par le Japon, amenant l’URSS à intervenir, au moment même où elle signait le pacte germano-soviétique. Vers 1947, le recrutement de criminels de guerre nippons par l’Amérique de Truman, pour lutter contre le communisme, montre que la motivation sécuritaire de Moscou n’était pas infondée et qu’elle ne relevait pas du nationalisme et de l’expansionnisme. En revanche, s’agissant des Kouriles, l’idéal internationaliste s’en est trouvé passablement terni, au vu du contentieux qui a toujours opposé les partis communistes japonais et soviétique. Pris dans une course de vitesse, Staline, qui avait prévu à la fin juin l’entrée en guerre pour le 25 août, accéléra la décision de crainte, après Hiroshima, de perdre les droits territoriaux promis à Yalta. Dans un premier temps, après Postdam, il l’avança au 11 août, puis à l’annonce du largage de la première bombe A sur Hiroshima, il se décida pour le 8. Mais la proclamation de Postdam enjoignant le 26 juillet le Japon à capituler sans conditions fut seulement formulée par les États-Unis, le Royaume-Uni et la Chine sur la volonté du président Truman, un point clé dont l’auteur tient peu compte quand il veut souligner le machiavélisme de Staline. L’URSS, qui avait préparé son propre texte quadripartite, similaire quant à la capitulation inconditionnelle, fut écartée. Du coup, elle endossa le mauvais rôle, faisant apparaître sa déclaration de guerre du 8 août comme une traîtrise similaire à Pearl Harbour. On voit alors que Truman a bien manœuvré pour exécuter sa vengeance et empêcher une occupation à l’allemande de l’archipel nippon.»