O grande e festejado Monti
04 julho 2012
03 julho 2012
02 julho 2012
Escreve F. Leclerc no blogue de P. Jourion
Le plan a' arrivé !
« Il faut changer radicalement de mode de gouvernance de l’Europe » et
compléter un « modèle institutionnel incomplet ». Voilà résumé le nouveau credo
des dirigeants européens, appuyés par les responsables financiers, au lendemain
du 26ème sommet consacré à la crise. Les uns et les autres réconciliés après une
petite brouille, ils y trouvent enfin une réponse créative à la crise de
la dette européenne et un moyen de calmer leurs frayeurs tout en continuant
d’avancer les mêmes pions, mais plus prudemment. Il est toujours question de
résoudre la crise de compétitivité. Et comme la monnaie unique interdit
par construction les dévaluations internes, il ne reste plus selon nos stratèges
qu’à réajuster le coût du travail. Toucher à la rente et au principal,
cela ne leur vient même pas à l’idée !» [continuação aqui]
Serge Halimi no «Monde Diplomatique»
Fédéralisme à marche forcée
juillet 2012
«Les grandes catastrophes encouragent les croyants les plus fervents à
redoubler aussitôt de piété. Ainsi des fédéralistes européens : refusant de
concevoir qu’on puisse un jour tourner le dos aux politiques d’intégration —
monétaire, budgétaire, commerciale — qui ont aggravé la crise économique, ils
souhaitent au contraire renforcer l’autorité de ceux qui les ont mises en œuvre.
Les sommets européens, les pactes de stabilité, les mécanismes disciplinaires
n’ont rien arrangé ? C’est, répondent invariablement
nos dévots, parce qu’ils n’ont pas été assez loin : pour eux, toute réussite
s’explique par l’Europe, et tout échec par le manque d’Europe (1).
Cette foi du charbonnier les aide à dormir à poings fermés et à faire de jolis
rêves.
Des cauchemars, aussi, car les fédéralistes ne détestent pas les tempêtes.
Les annoncer leur permet même de briser toute résistance à leur grand dessein en
prétextant l’urgence. Au milieu du gué et sous la mitraille, nul ne doit faire
machine arrière. Il faut franchir la rivière ou se noyer, précipiter le « sursaut fédéral » ou consentir à
la catastrophe. « Si la confédération actuelle
n’évolue pas vers une fédération politique avec un pouvoir central, estimait
ainsi en novembre dernier l’ancien ministre des affaires étrangères allemand
Joschka Fischer, la zone euro — et l’ensemble de l’Union — va se
désintégrer (2). »
En France, les trois grandes radios nationales et deux des principaux quotidiens
prêchent chaque jour cette antienne.
A entendre les fédéralistes, on imaginerait volontiers que les instances
européennes manquent de pouvoir et de ressources, tandis que les Etats
disposeraient d’une autorité et de moyens illimités. Mais la Banque centrale
européenne (BCE), qui a géré la crise avec le succès que l’on sait, consacrant
récemment la somme de 1 000 milliards d’euros au refinancement des banques, ne
dépend ni des gouvernements ni des électeurs de l’Union. Loin d’être trop
contrainte par un défaut d’intégration quelconque (budget commun, ministre
unique), l’harmonisation des politiques européennes sous la toise de l’austérité
allemande a déjà produit des résultats, puisqu’elle est parvenue à creuser
l’endettement des Etats et à accroître la misère des peuples…
Or les Cassandre d’aujourd’hui sont les béats d’hier. Instigateurs des
politiques communautaires imposées au forceps depuis trente ans, ils ont célébré
tour à tour le plus grand marché du monde, la monnaie unique, la « politique de civilisation » ; ignoré le verdict populaire sitôt qu’il leur était
contraire ; détruit tout projet d’intégration qui
aurait reposé sur le mieux-disant social, les services publics, des écluses
commerciales aux frontières de l’Union. Minuit sonne, le carrosse devient
citrouille ; ils oublient soudain leur allégresse
d’antan et jurent nous avoir toujours alertés que cela ne marcherait jamais.
La dramatisation financière servira-t-elle de prétexte pour imposer un bond
en avant fédéral sans le soumettre à la corde de rappel du suffrage
universel ? Une Europe déjà mal en point peut-elle
vraiment se permettre ce nouveau déni démocratique ?»
01 julho 2012
O que uma pessoa aprende...
A criatividade semântica
Esta chamada de primeira página do Público e a peça nas interiores que a desenvolve, com as suas insistentes referências aos «protestos não-partidários» parece comprovar que, sendo as novidades uma exigência maior da imprensa, onde elas não existirem, não há problema, a imprensa inventa-as. É tão simples como isto: desde o 25 de Abril de 1974 não se passou um único ano em que o que mais houve foi aquilo a que agora o Público chama de «protestos não-partidários» e em que, em termos de lutas sociais, o mais raro sempre foram aquilo a que o Público, a contrario sensu, poderia chamar de «protestos partidários». E nem me dou ao trabalho de explicar que está na própria natureza das coisas que assim seja. Só deixo a nota que basta alguém fazer uma viagem ao «tradicional» Cap. III das Resoluções Políticas do Congressos do PCP e aí sempre encontrará uma relativamente detalhada menção a variadas lutas sociais, incluindo «as lutas das populações». E, por fim, se esta escolha semântica dos «protestos não-partidários» se destina a criar a ideia de que os partidos com eles estão a ser ultrapassados, não sou eu que vou aqui e agora desvendar um segredo de Polichinelo sobre quantas delas resultam ou beneficiam de contribuições da militância partidária.
In Resolução Política do
XVIII Congresso do PCP,
Lisboa, Dezembro de 2008
XVIII Congresso do PCP,
Lisboa, Dezembro de 2008
Espremidos até ao tutano
O último a sair que apague a luz !
E com isto e tudo o mais que está para trás, ainda vão querer que continuemos a acreditar na taxa oficial de inflação ! Ora mordam aqui.
E com isto e tudo o mais que está para trás, ainda vão querer que continuemos a acreditar na taxa oficial de inflação ! Ora mordam aqui.
30 junho 2012
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