que ninguém vai para a cadeia
Até há pouco, um pouco cansado destas notícias, julgava eu que o caso "Barclays (e outros) - fixação de taxas interbancárias" era coisa recente. Só agora percebi que realmente o escândalo da Libor é de 2008 mas só eclodiu a 27 de Junho passado, quando o Barclays revelou
que ia pagar cerca de 360 milhões de euros para pôr fim a dois
inquéritos dos reguladores britânico e norte-americano no âmbito de uma
investigação sobre manipulação das taxas interbancárias britânica, a
Libor, e europeia, a Euribor, entre 2005 e 2009. No Le Monde de 17/7 e aqui o economista e antropólogo Paul Jourion explica porque é que em 2008 quase ninguém falou e agora toda a gente fala. E conclui assim : «Sous le nouvel éclairage, la fraude à la petite semaine chez Barclays, révélée dans les attendus du FSA (Financial Services Authority), le régulateur britannique, cessait d’être de la malhonnêteté ordinaire, pour apparaître comme l’un des révélateurs parmi d’autres d’une classe dirigeante arrogante, ne s’embarrassant pas de règles et arrangeant les affaires selon son bon plaisir, tout en ne maintenant que le minimum d’apparences nécessaires.
L’affaire du LIBOR, c’est l’histoire du dévot qui a toujours accepté comme parole d’évangile les prêches de son prêtre, mais qui cesse soudainement de croire à tout ce qu’il a entendu parce qu’il découvre accidentellement que la barbe que celui-ci porte est fausse.
La question qui se pose maintenant est celle-ci : si la chute de la moins coupable des banques responsables du LIBOR a déjà provoqué un tel effondrement, à quoi faut-il s’attendre quand sera révélé le châtiment qui est promis aux autres ?»
Sem comentários:
Enviar um comentário