É já daqui a 14 dias
11 abril 2013
Um livro estrangeiro por semana ( )
Three Strikes
«Three renowned historians present stirring tales of labor: Howard Zinn tells the grim tale of the Ludlow Massacre, a drama of beleaguered immigrant workers, Mother Jones, and the politics of corporate power in the age of the robber barons. Dana Frank brings to light the little-known story of a successful sit-in conducted by the 'counter girls' at the Detroit Woolworth's during the Great Depression. Robin D. G. Kelley's story of a movie theater musicians' strike in New York asks what defines work in times of changing technology.»
10 abril 2013
Pergunta do dia
E não se pode congelá-los
e deitar fora a chave
do cadeado da arca ?
e deitar fora a chave
do cadeado da arca ?
Espero que os leitores reparem que resisti à tentação fácil mas mesquinha e rasteira de, com recurso ao Photoshop, espalhar uns flocos de gelo sobre a imagem de Gaspar. Assim deixando claro que aqui só se trata de combate político e que até aos malfeitores políticos se deseja boa saúde e longa vida.
Por favor, leiam e meçam o retrocesso em curso
Saudades de
palavras de há 69 anos
palavras de há 69 anos
«(...)
5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :
a) Sur le plan économique :
- l'instauration d'une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l'éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l'économie ;
- une organisation rationnelle de l'économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l'intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l'image des États fascistes ;
- l'intensification de la production nationale selon les lignes d'un plan arrêté par l'État après consultation des représentants de tous les éléments de cette production ;
- le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d'énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurances et des grandes banques ;
- le développement et le soutien des coopératives de production, d'achats et de ventes, agricoles et artisanales ;
- le droit d'accès, dans le cadre de l'entreprise, aux fonctions de direction et d'administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l'économie.
- l'instauration d'une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l'éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l'économie ;
- une organisation rationnelle de l'économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l'intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l'image des États fascistes ;
- l'intensification de la production nationale selon les lignes d'un plan arrêté par l'État après consultation des représentants de tous les éléments de cette production ;
- le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d'énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurances et des grandes banques ;
- le développement et le soutien des coopératives de production, d'achats et de ventes, agricoles et artisanales ;
- le droit d'accès, dans le cadre de l'entreprise, aux fonctions de direction et d'administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l'économie.
b) Sur le plan social :
- le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l'amélioration du régime contractuel du travail ;
- un rajustement important des salaires et la garantie d'un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d'une vie pleinement humaine ;
- la garantie du pouvoir d'achat national par une politique tendant à la stabilité de la monnaie ;
- la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d'un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l'organisation de la vie économique et sociale ;
- un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l'État ;
- la sécurité de l'emploi, la réglementation des conditions d'embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d'atelier ;
- l'élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs, améliorant et généralisant l'expérience de l'Office du blé, par une législation sociale accordant aux salariés agricoles les mêmes droits qu'aux salariés de l'industrie, par un système d'assurance contre les calamités agricoles, par l'établissement d'un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités d'accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d'un plan d'équipement rural ;
- une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours le dédommagement des sinistrés et des allocations et pensions pour les victimes de la terreur fasciste. (...)»
- un rajustement important des salaires et la garantie d'un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d'une vie pleinement humaine ;
- la garantie du pouvoir d'achat national par une politique tendant à la stabilité de la monnaie ;
- la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d'un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l'organisation de la vie économique et sociale ;
- un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l'État ;
- la sécurité de l'emploi, la réglementation des conditions d'embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d'atelier ;
- l'élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs, améliorant et généralisant l'expérience de l'Office du blé, par une législation sociale accordant aux salariés agricoles les mêmes droits qu'aux salariés de l'industrie, par un système d'assurance contre les calamités agricoles, par l'établissement d'un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités d'accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d'un plan d'équipement rural ;
- une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours le dédommagement des sinistrés et des allocations et pensions pour les victimes de la terreur fasciste. (...)»
09 abril 2013
Imperativo maior dos dias que passam
É muito triste e penoso ter de o fazer mas o bombardeamento geral a que estamos sujeitos com muitas - e algumas lamentáveis - cumplicidades nos media, obriga a dizer ou a explicar que tanto aumento de impostos como a redução das despesas sociais do Estado (que tem como óbvio reverso o aumento dos encargos dos cidadãos com a saúde, a segurança social e o ensino) são sobretudo, e no essencial , dois nomes diferentes para o agravamento do mesmo e já bárbaro assalto aos bolsos dos portugueses e que significam uma nova e inadmíssivel quebra nos rendimentos e condições de vida da população. Acresce que, mesmo que fosse possível e não é passar para segunda plano o que isso significa na já amargurada vida das pessoas, seria obrigatório explicar que se trata de mais do mesmo e pior dentro da mesma receita para o desastre: quebra de rendimentos da população significa maior queda do consumo interno, uma nova «ajuda» à depressão económica, consequente quebra das receitas fiscais e permanência dos défices estruturais. Se não soubéssemos ao que andam, seria caso para voltar a citar
S. Mateus e dizer, como Redol fez na epígrafe de um celebrado romance, que «Deixai-os; cegos são e condutores de cegos; e se um cego guia a outro cego, ambos vêm a cair no barranco".
No Purgatório ou no Inferno...
... tanto que eles têm para conversar
Post atrasado e apenas colocado na sequência do castigo voluntário da leitura de quatro páginas do Público de hoje dedicadas à «dama de ferro», incluindo os textos de Teresa de Sousa, João Carlos Espada e Pedro Lomba.
08 abril 2013
8 de Abril de 1973
Aveiro- há 40 anos,
uma selvática repressão
como preâmbulo a mais repressão
uma selvática repressão
como preâmbulo a mais repressão
Em 8 de Abril de há 40 anos, ocorria uma brutal carga policial (mais de 30 feridos) contra os participantes no 3º Congresso da Oposição Democrática acompanhada de autêntico cerco policial à cidade para impedir que muitos democratas vindos de todo o país pudesem participar na sessão de encerramento que viria a constituir uma poderosa e vibrante afirmação de determinação democrática no caminho para o derrubamento da ditadura fascista um ano depois.
Aqui vos deixo a parte sobre a repressão e as acrescidas dificuldades criadas à Oposição Democrática a seguir ao 3º COD e que, por razões de tempo, não pude ler na sessão conjunta de celebração do centenário de Álvaro Cunhal e dos 40 anos do 3º COD que se realizou em Aveiro no passado sábado.
«(...) Um outro ponto que gostaria de
abordar é, como tantos outros, chover no molhado para os democratas
hoje sexagenários ou septuagenários mas que pode ter algum
interesse para que as novas gerações se possam aproximar mais da
compreensão da dureza da luta em condições de ditadura fascista,
mesmo restringido-me agora à esfera legal e semi-legal
incomparávelmente mais «suave» do que as vicissitudes dos
militantes e funcionários do PCP mergulhados na clandestinidade.
Diz-se num dos painéis da
pequena exposição hoje aqui inaugurada sobre os 40 anos do 3º COD
que a fúria repressiva desencadeada contra o Congresso mostrou um
regime assustado e isolado.
É bem verdade. Mas talvez mais
do que na época pudessemos ter previsto ou antecipado, o vendaval
repressivo de Aveiro em Abril de 1973 veio a desenhar-se como uma
espécie de cruel preâmbulo para uma considerável intensificação
e refinamento da repressão que se seguiria inexorável até ao 25 de
Abril.
Para me situar só nas
intervenções democráticas nas farsas e burlas eleitorais do
fascismo, talvez seja de informar os mais novos do que significava,
entre muitos outros exemplos, o ambiente de intimidação que
dificultava a obtenção de sedes e espaços para comícios da
oposição, as frequentes proibições e cargas policiais, a censura
à imprensa e o completo exilio da oposição da RTP desde que esta
apareceu, um recenseamento de dimensão insignificante e do qual o
regime podia excluir quem lhe apetecesse, o facto de não haver como
hoje um boletim de voto conjunto nem mesas eleitorais com os votos,
mas sim um boletim de voto para a União Nacional e depois para a ANP
e um boletim de voto para a oposição em cada um era impresso pelas
forças concorrentes e com a dificuldade de a oposição muitas vezes
arranjar papel igual, com os boletins de voto da UN a serem entregues
nos domicilios pela policia e os democratas a terem de passá-los de
mão em mão, a arrasadora e decisiva falta de efectiva fiscalização
da contagem dos votos, etc,etc. e sobretudo esse aspecto que só por
si demonstrava que em fascismo nunca poderia haver eleições livres
pela simples razão de que quem falasse livremente na campanha
eleitoral da oposição, terminada esta bem poderia sofrer -e
centenas o sofreram – a respectiva vingança e castigo do fascismo.
Ora, por espantoso que pareça
ou talvez não, a verdade é que, no que viria a ser o seu último
ano de vida, o regime fascista ainda conseguiu inventar novas
restrições e limitações à actividade da oposição democrática.
Começou logo em Agosto com a tentativa que viria a fracassar do
Ministro Rapazote de proibir as Comissões Democráticas Eleitorais e
tornando os candidatos os únicos representantes da oposição
perante as autoridades.
Mas logo inventou e impôs
outras repugnantes restrições designadamente ao determinar que nas
sessões da oposição só podiam usar da palavra os candidatos (não
é preciso sublinhar a «estafa» e desgaste fisico que isto vria a
representar para eles) e que os candidatos de um distrito não
poderiam intervir em comícios da oposição em qualquer outro
distrito.
E sobretudo deu um novo passo
(que, num processo algo tenso entre democratas, levou à não
apresentação de candidaturas da oposição em alguns distritos) ao
decretar que os candidatos de listas que viessem a desistir de ir a
votos seriam passíveis de julgamento com a consequência mínima da
perda de direitos políticos por cinco anos.
E, por fim, em plena campanha
eleitoral, perturbou praticamente todas as sessões da oposição com
os constantes cortes de som e interrupções pela PSP sempre que
algum candidato falava contra a guerra colonial, o mesmo acontecendo
mesmo quando os candidatos mudavam para «guerra em África».
Como é evidente este arsenal
repressivo prejudicou, com variações distritais, a campanha da
oposição na farsa eleitoral de Outubro de 1973. Mas não pôde
apagar a fundada convicção de que crescia no país o isolamento e
descrédito do regime e se acumulavam forças dispostas a bater-se
corajosamente pela conquista da liberdade.
E muito menos pôde evitar a considerável influência quer do 3º Congresso quer da intervenção na farsa eleitoral de Outubro de 1973 no processo de cosnciencialização política dos participantes do movimento dos capitães que viria a ter uma significativa expressão nas linhas fundamentais do Programa do MFA. (...)»
Porra para esta vitalidade
Com socialistas destes
até podemos dispensar a direita !
Reparem bem : todas as palavras e ideias expostas levam a água ao moinho da manobra de chantagem e intimidação que o governo e os seus papagaios na comunicação social têm em marcha. E nenhuma destas palavras ou ideias rebate ou dá combate às mistificações, falsas inevitabilidades e sofismas do governo. Palpita-me que ele ainda há-de chegar politicamente mais longe.
Quando o verniz estala
O passo seguinte: suspender
indefinidamente a democracia
e as eleições ?
indefinidamente a democracia
e as eleições ?
Porque ao longo de mais de duas décadas já tive a minha dose e gastei as suficientes linhas com o individuo, só hoje volto a generosamente prestar atenção às sempre inesquecíveis prosas do Arq. Saraiva, desde há uns anos no Sol. Creio aliás que os futuros autores de uma «História do Mérito em Portugal» muito se vão dter de desunhar para conseguir explicar como é que uma inteligência tão cintilante e um pensamento tão consistente e profundo chegaram para que José António Saraiva somasse tantos anos como director de dois semanários.
Hoje ele volta aqui a esta pobre chafarica por causa do título da sua rubrica «Política à séria» (arq, não me faça rir que estou com cieiro), que já diz tudo, devendo bastar que se diga que a foto acima tem como legenda o seguinte:« TC, um órgão que, um tanto arbitrariamente, diz o que o governo pode e não pode fazer ».
E, contado isto, só acrescento que já deve faltar pouco para que o Arq. Saraiva e muitos outros venham defender que a situação de emergência nacional, a tutela estrangeira a que estamos sujeitos mais a «credibilidade externa» do país e os humores dos «mercados» justificam plenamente que se suspendam por tempo indefenido a democracia e as eleições.
Subscrever:
Mensagens (Atom)