24 setembro 2016

Esquecimentos

Pena que não se tenha
arranjado um espacinho
para as excepções



Tal como já se tinha lido em tudo o que é órgão de informação, o Público também pega hoje num estudo internacional sobre o financiamento dos partidos e assinala que «Indo directamente aos dados para comprovar o que diz, Marina Costa Lobo salienta que, no que toca ao financiamento, em Portugal os partidos dependem em 74,17% do financiamento público».

Acontece que a investigadora portuguesa, que não pode deixar de o saber, não se lembrou de acrescentar que não é o caso do PCP em cujas contas o financiamento público público só pesa entre 11 a 13%. 

Na massa do sangue





A frase acima é o início de uma espécie de triste litania escrita por José António Saraiva no Sol a propósito do 10º aniversário do jornal e que bem se podia intitular «O Nascimento e Queda do Sol». Amen.

Como o tempo passa depressa

Há 25 anos, 
Nevermind dos Nirvana

 

20 setembro 2016

Ainda e sempre, a raiva do 4 de Outubro

Onde estavam os da gritaria
actual quando o governo
anterior decretou isto ?

Imposto do Selo:
Este imposto tem um âmbito alargado de incidência, abrangendo todos os actos, contratos, documentos, livros, papéis e outros factos previstos na Tabela Geral do Imposto do Selo.
- Sobre o valor de aquisição onerosa do imóvel – 0,8%
- Sobre as garantias sem prazo ou de prazo igual ou superior a cinco anos, como o caso das hipotecas, a taxa é de - 0,6%.
- Sobre os Imóveis de valor patrimonial superior a 1.000.000 euros, incide o imposto de selo de 1% do referido valor ou 7,5% em caso de residência fiscal do proprietário em paraíso fiscal.



Estou perfeitamente à vontade para lembrar isto porque já aqui salientei o perfeito desconchavo e infantilidade da forma como alguém atirou para o debate público um novo imposto sobre imóveis a um mês da apresentação do Orçamento.

18 setembro 2016

O «Público» anda distraido

Olhem que não,
olhem que não


 editorial do Público hoje

É que somos muitos,
mesmo muitos, a não dar
para esse peditório

Longe vá o agoiro mas...

... por acaso,  
já me tinha lembrado disto



«À l'heure actuelle, si un candidat peut l'emporter au sein du collège électoral tout en étant minoritaire au plan national, c'est le Républicain.
Pour les Américains qui craignent que Donald Trump soit élu le 8 novembre, il existe un scénario horrifique: que le candidat républicain soit élu sans recevoir les suffrages d'une majorité d'électeurs, comme cela avait été le cas pour George W. Bush en 2000. Rappelons en effet que l'élection se joue au niveau des États, et qu'il est tout à fait envisageable pour un candidat d'en remporter suffisamment pour atteindre la majorité absolue (270 grands électeurs) en recueillant moins de voix que son adversaire.
Le site FiveThirtyEight, qui mouline chaque jour une impressionnante quantité de sondages et de données, estime que la probabilité que Trump soit élu de cette façon est de 6%. Le journaliste David Wassermann explique que cela est dû au fait que les catégories de population où Trump est très impopulaire (les électeurs blancs diplômés, les minorités raciales...) sont concentrées dans des États où le candidat républicain est d'ores et déjà sûr de gagner ou de perdre. Par exemple, les trois États où les Hispaniques sont les plus présents sont la Californie et le Nouveau-Mexique (que Trump perdra) et le Texas (qu'il gagnera). Un exemple caricatural de ce phénomène, cité par Wasserman, est le vote de l'électorat mormon, très opposé à Trump: cela ne l'empêchera pas de gagner l'Utah, remporté avec cinquante points d'avance par les Républicains en 2012, mais cela peut faire baisser son total national de plusieurs centaines de milliers de voix.
En revanche, Trump a l'espoir de mobiliser beaucoup plus que d'habitude l'électorat blanc populaire, décisif dans les swing states du Wisconsin, d'Ohio, de Pennsylvanie... Déjà, en mai, le magazine Politico avertissait: «2016 s'annonce comme un duel qu'une campagne Clinton peut perdre État par État, même en engrangeant le vote national grâce à la Californie et d'autres endroits gagnés d'avance.»

.Comme l'explique le New York Magazine, un tel scénario se révélerait encore plus dévastateur pour les États-Unis que celui de l'an 2000, déjà car le pays est plus divisé, ensuite car, étant donné la force des «petits» candidats cette année, Trump l'emporterait sans doute avec un pourcentage du vote national bien inférieur à celui de Bush Jr. à l'époque (47,9%).

La mort annoncée du collège électoral?

Ces dernières années, les «espoirs» d'un scénario de ce genre se retrouvaient généralement plutôt chez les Démocrates, avec la théorie très contestée du «mur bleu», qui supposait que leur force géographique leur donnait de bonnes chances de gagner l'élection présidentielle même en cas de courte défaite au plan national. Mais cette année, FiveThirtyEight estime qu'un scénario où Hillary Clinton est élue tout en perdant le vote national n'a que 1,5% de chances de se produire.

«Nous pourrions nous arrêter un instant pour nous interroger: la démocratie a-t-elle vraiment besoin d'être plus compliquée que “celui qui reçoit le plus de votes gagne”?», se demandait récemment le site Scientific American.
Un scénario où un des deux candidats l'emporterait avec moins de voix que son adversaire ranimerait à n'en pas douter le débat enflammé sur l'intérêt du système du collège électoral, qui fait qu'à l'heure actuelle le vote de certains électeurs américains pèse beaucoup plus lourd que d'autres: Sam Wang, chercheur à Princeton, estime ainsi que le vote d'un électeur du New Hampshire (un État petit, très disputé et décisif en cas d'élection serrée au plan national) vaut dix mille fois plus que celui d'un électeur du New Jersey (un État grand et gagné d'avance pour les Démocrates)!

«Je crois fermement que dans une démocratie, nous devrions respecter la volonté du peuple, et pour moi cela signifie qu'il est temps de nous débarrasser du collège électoral et de passer à l'élection directe de notre président», déclarait, après le psychodrame de 2000, la nouvelle sénatrice de l'État de New York, une certaine... Hillary Clinton.»