Por mais que haja a consciência da naturalidade da falibilidade de certas previsões económicas, nomeadamente quanto à quebra ou crescimento do PIB, e por mais que se possa admitir que não se chegará ao limiar da queda de 5% referida pelo FMI, uma coisa, quanto a mim, se mete pelos olhos a dentro: a saber, que é do puro domínio do «papel aguenta tudo» que o tão «competente» Vítor Gaspar e o governo tenham a desfaçatez (não tenhamos medo das palavras, a pura desonestidade) de anunciar para 2013 uma quebra do Produto de 1% quando a quebra à beira de se confirmar para 2012 é pelo menos de 2%. Dizer ou prever a diminuição em 2013 da quebra do PIB para 1% na mesma altura em que se propõe e prepara o mais violento pacote de medidas de pavorosos efeitos recessivos seria um conto de fadas se não fosse um ex-libris de gozo com os portugueses.
17 outubro 2012
Entrevista ao "Le Monde"
Um artista chamado
François Hollande
François Hollande
V. Exa. desculpará,
mas por cá o pior está para vir.
mas por cá o pior está para vir.
E deve ser por pensar assim que o PS de Hollande aprovou o chamado Tratado Orçamental que, como toda a gente sabe, é todo ele dedicado, não à rígida contenção orçamental, mas à urgência do crescimento económico. Sinceramente, já não há paciência para estas filigranas de palavras.
La chronique que Bernard Guetta a écrite récemment pour Libération mériterait d'être distribuée sous forme de tract. Notre confrère y pourfend l'attitude des écolos qui, dans leur majorité, se sont prononcés contre le pacte de stabilité Sarkozy-Merkel en utilisant cet argument a priori imparable : ce type de pacte n'est jamais respecté ! Et celui-là ne le sera pas davantage, d'autant qu'il n'est pas... respectable. Donc, se prononcer contre lui est condamnable. Ah bon ? Mais alors votons pour une loi qui abolirait la pauvreté et pour une autre qui déclarerait le crime hors la loi. La faute des écolos ? Ils étaient contre ce pacte avant l'élection présidentielle, comme les socialistes d'ailleurs ; après la victoire d'Hollande, il s'agit toujours du même pacte et ils y sont toujours opposés, alors que les socialistes, eux, y sont devenus favorables. Or, selon Guetta, les socialistes ne sont pas incohérents ; ce sont les écolos qui sont idiots.
Extraordinaire paradoxe : tant que les écologistes débitent de sympathiques insanités ou se livrent à d'ahurissantes magouilles politiciennes, ils sont acclamés par les médias bien-pensants. Pour une fois qu'ils se comportent de façon logique, c'est haro sur le baudet !
En vérité, le pacte Sarkozy-Merkel est l'un des pires traités auxquels nous ayons été confrontés au cours de l'histoire récente. Quinze députés UMP sarkozystes ont d'ailleurs proclamé qu'en matière de démission démocratique et nationale, il pouvait être comparé à l'armistice de 1940. Ils n'ont donc pas hésité à assimiler Nicolas Sarkozy au maréchal Pétain. C'est évidemment absurde.
Que peut-on, en revanche, dire et constater ?
1- Ce pacte est antidémocratique puisqu'il retire aux électeurs et aux parlements le droit, jusqu'ici sacré, de fixer la politique financière et budgétaire de leurs pays respectifs. Deux nations dominantes, et en vérité une seule, car Nicolas Sarkozy n'a fait que se soumettre aux desiderata d'Angela Merkel, ont planifié ce que devrait être dans l'avenir le développement économique des pays membres de l'Union, comme l'Union soviétique le faisait du temps où, au sein du Comecon, les pays satellites devaient se plier à ses directives.
2- Le pacte est inconséquent puisqu'il rigidifie des orientations dont l'objectif est en soi juste et vertueux, mais sans tenir compte des aléas qui pourraient ponctuellement en rendre l'application désastreuse. C'est ainsi que, si ce pacte avait existé en 2007 et s'il avait été appliqué en 2008 (mais l'aurait-il été ? Sans doute pas !), les économies des principaux pays européens auraient connu un effondrement cataclysmique.
3- Ce pacte est inadéquat à la logique de la construction européenne puisqu'il impose une discipline propre à un Etat démocratique et fédéral, alors que l'Europe, à cause du traité constitutionnel qui a été adopté (bien que refusé par les Français...), a tourné le dos à la logique fédéraliste et ne s'est pas dotée d'institutions démocratiques.
4- Ce pacte est dogmatique dans la mesure où il grave dans le marbre le type de politique qui, appliquée à mauvais escient, à contretemps ou de façon brutale, est en train de provoquer la catastrophe humaine, sociale et productive que connaissent la Grèce, l'Espagne ou le Portugal.
Nous sommes en train de revivre le décalage du référendum constitutionnel européen : la quasi-totalité des médias — patrons de presse, éditorialistes, chroniqueurs, rédacteurs en chef — soutiennent ce pacte, alors qu'une forte majorité de citoyens le repousseraient en cas de référendum.
En réalité, ce pacte est franco-allemand. Il a reçu la signature des plus hauts responsables de ces deux pays qui ont, du coup, entraîné les autres pays de la zone euro dans leur sillage. Le défaut de l'un des signataires aurait donc des conséquences déstabilisatrices considérables. Car ce pacte est devenu aux yeux des marchés financiers une véritable boussole. Une ligne de clivage. Si la France décidait de ne plus le cautionner ou de le désavouer, la sanction serait sans aucun doute immédiate. Les marchés soupçonneraient, hélas, Paris de choisir la fuite en avant au prix d'un creusement des déficits et d'un gonflement de sa dette. Les taux d'intérêt remonteraient aussitôt à 5 % et plus, ce qui serait un désastre pour la France.
Voilà comment, par la faute de Nicolas Sarkozy qui, pour des raisons inavouables, a signé un pacte diabolique, et par la faute de François Hollande qui n'a pas pu, ou pas su, le renégocier, la France s'est retrouvée quasiment condamnée à approuver un texte désastreux. Et donc à se coucher une fois de plus devant les marchés financiers.
Toujours est-il que l'essentiel reste à faire : bâtir une Europe avec les peuples, et non contre eux. Une Europe qui donne envie d'aimer l'Europe, avec une véritable harmonisation sociale et fiscale et une solidarité digne de ce nom entre les Etats membres.
En attendant, puisse notre ami Bernard Guetta avoir raison ! Puisse ce pacte ne jamais être appliqué !
A este respeito, é ler o seguinte:
La chronique que Bernard Guetta a écrite récemment pour Libération mériterait d'être distribuée sous forme de tract. Notre confrère y pourfend l'attitude des écolos qui, dans leur majorité, se sont prononcés contre le pacte de stabilité Sarkozy-Merkel en utilisant cet argument a priori imparable : ce type de pacte n'est jamais respecté ! Et celui-là ne le sera pas davantage, d'autant qu'il n'est pas... respectable. Donc, se prononcer contre lui est condamnable. Ah bon ? Mais alors votons pour une loi qui abolirait la pauvreté et pour une autre qui déclarerait le crime hors la loi. La faute des écolos ? Ils étaient contre ce pacte avant l'élection présidentielle, comme les socialistes d'ailleurs ; après la victoire d'Hollande, il s'agit toujours du même pacte et ils y sont toujours opposés, alors que les socialistes, eux, y sont devenus favorables. Or, selon Guetta, les socialistes ne sont pas incohérents ; ce sont les écolos qui sont idiots.
Extraordinaire paradoxe : tant que les écologistes débitent de sympathiques insanités ou se livrent à d'ahurissantes magouilles politiciennes, ils sont acclamés par les médias bien-pensants. Pour une fois qu'ils se comportent de façon logique, c'est haro sur le baudet !
En vérité, le pacte Sarkozy-Merkel est l'un des pires traités auxquels nous ayons été confrontés au cours de l'histoire récente. Quinze députés UMP sarkozystes ont d'ailleurs proclamé qu'en matière de démission démocratique et nationale, il pouvait être comparé à l'armistice de 1940. Ils n'ont donc pas hésité à assimiler Nicolas Sarkozy au maréchal Pétain. C'est évidemment absurde.
Que peut-on, en revanche, dire et constater ?
1- Ce pacte est antidémocratique puisqu'il retire aux électeurs et aux parlements le droit, jusqu'ici sacré, de fixer la politique financière et budgétaire de leurs pays respectifs. Deux nations dominantes, et en vérité une seule, car Nicolas Sarkozy n'a fait que se soumettre aux desiderata d'Angela Merkel, ont planifié ce que devrait être dans l'avenir le développement économique des pays membres de l'Union, comme l'Union soviétique le faisait du temps où, au sein du Comecon, les pays satellites devaient se plier à ses directives.
2- Le pacte est inconséquent puisqu'il rigidifie des orientations dont l'objectif est en soi juste et vertueux, mais sans tenir compte des aléas qui pourraient ponctuellement en rendre l'application désastreuse. C'est ainsi que, si ce pacte avait existé en 2007 et s'il avait été appliqué en 2008 (mais l'aurait-il été ? Sans doute pas !), les économies des principaux pays européens auraient connu un effondrement cataclysmique.
3- Ce pacte est inadéquat à la logique de la construction européenne puisqu'il impose une discipline propre à un Etat démocratique et fédéral, alors que l'Europe, à cause du traité constitutionnel qui a été adopté (bien que refusé par les Français...), a tourné le dos à la logique fédéraliste et ne s'est pas dotée d'institutions démocratiques.
4- Ce pacte est dogmatique dans la mesure où il grave dans le marbre le type de politique qui, appliquée à mauvais escient, à contretemps ou de façon brutale, est en train de provoquer la catastrophe humaine, sociale et productive que connaissent la Grèce, l'Espagne ou le Portugal.
Nous sommes en train de revivre le décalage du référendum constitutionnel européen : la quasi-totalité des médias — patrons de presse, éditorialistes, chroniqueurs, rédacteurs en chef — soutiennent ce pacte, alors qu'une forte majorité de citoyens le repousseraient en cas de référendum.
En réalité, ce pacte est franco-allemand. Il a reçu la signature des plus hauts responsables de ces deux pays qui ont, du coup, entraîné les autres pays de la zone euro dans leur sillage. Le défaut de l'un des signataires aurait donc des conséquences déstabilisatrices considérables. Car ce pacte est devenu aux yeux des marchés financiers une véritable boussole. Une ligne de clivage. Si la France décidait de ne plus le cautionner ou de le désavouer, la sanction serait sans aucun doute immédiate. Les marchés soupçonneraient, hélas, Paris de choisir la fuite en avant au prix d'un creusement des déficits et d'un gonflement de sa dette. Les taux d'intérêt remonteraient aussitôt à 5 % et plus, ce qui serait un désastre pour la France.
Voilà comment, par la faute de Nicolas Sarkozy qui, pour des raisons inavouables, a signé un pacte diabolique, et par la faute de François Hollande qui n'a pas pu, ou pas su, le renégocier, la France s'est retrouvée quasiment condamnée à approuver un texte désastreux. Et donc à se coucher une fois de plus devant les marchés financiers.
Toujours est-il que l'essentiel reste à faire : bâtir une Europe avec les peuples, et non contre eux. Une Europe qui donne envie d'aimer l'Europe, avec une véritable harmonisation sociale et fiscale et une solidarité digne de ce nom entre les Etats membres.
En attendant, puisse notre ami Bernard Guetta avoir raison ! Puisse ce pacte ne jamais être appliqué !
Que alguns sejam bem-vindos mas...
... há 16 meses já
havia quem avisasse
Nos ásperos tempos que correm e diante das sombrias e dramáticas ameaças que perigosamente se perfilam, naturalmente que me cumpre dar as boas-vindas a todos os que, seja qual for o seu quadrante político, foi preciso chegar-se a este inferno anunciado para descobrirem que a austeridade assassina a economia e dilacera incalculavelmente o tecido social ou que, por estas ou outras palavras, se aproximam da ideia da renegociação da dívida e do memorando com a troika. Mas, exactamente agora que me parece maior, e não menor, o perigo de se ampliar a ideia mentirosa de que quem está em causa é toda «a classe política» ou todos os partidos, quem quiser ser sério e quiser aprender alguma coisa, deve ficar a saber que em 21 de Junho de 2011 já o PCP afirmava:
«(...) No prosseguimento do acordo com a troika, o programa de governo: ataca os
direitos dos trabalhadores com a perspectiva de alterações à legislação laboral
em várias e importantes domínios, designadamente em matéria de facilitação dos
despedimentos, horários de trabalho, remuneração de trabalho suplementar; avança
com um conjunto de privatizações de empresas e serviços públicos; em simultâneo
aprofunda a restrição de direitos sociais; projecta um novo ataque à
administração pública e aos seus trabalhadores; prevê a restrição do direito à
saúde, a desagregação da escola pública e o plafonamento da segurança social;
aumenta os impostos sobre o trabalho, a habitação e o consumo, entre outras
matérias.
A antecipação de um conjunto de medidas, dão expressão ainda mais nítida à
natureza e objectivos do Programa do Governo enquanto instrumento ao serviço da
acumulação de lucros pelo grande capital e de exploração e sacrifícios sobre os
trabalhadores e do povo. A antecipação do calendário de privatizações e em
particular o anúncio do roubo no subsidio de Natal que PSD e CDS pretendem impor
a quem vive do seu salário ou pensão de reforma e decidida à revelia de tudo o
que afirmaram em campanha eleitoral, dão expressão a uma política dirigida para
acentuar injustiças e manter intocáveis os benefícios e apoios ao bancos e
grupos económicos.
Sublinha-se que o programa que agora o Governo, em colaboração com o PS, se
prepara para concretizar não constitui uma solução para os problemas nacionais,
mas antes um factor que conduziria ao seu dramático agravamento. Um programa que
os trabalhadores e o povo têm não só o direito mas o dever de o contestar, de
lhe resistir e de o derrotar.
A presente situação do país, nomeadamente no plano económico, com o crescente
agravamento dos défices estruturais, com o prosseguimento da destruição do
tecido produtivo, num quadro da prolongada estagnação e recessão económicas, mas
também no plano social com o crescente agravamento das desigualdades, o
alastramento da pobreza e do desemprego e a fragilização extrema da protecção
social que o presente programa de agressão vem acentuar, torna mais urgente e
indispensável uma ruptura com o actual rumo da vida nacional e a concretização
de uma política patriótica e de esquerda capaz de dar resposta aos problemas do
país, vencer as dificuldades e assegurar o seu desenvolvimento.
Rejeitar o programa ilegítimo de submissão externa, renegociar a dívida
pública, defender a produção nacional e uma justa distribuição da riqueza,
constitui a resposta patriótica e de esquerda de que o país precisa, em torno da
qual se devem mobilizar e unir os trabalhadores e o povo.
Um processo de renegociação – nos seus prazos, juros e montantes – compatível
com uma estratégia de estabilização financeira sustentável, com o crescimento
económico, o equilíbrio das contas públicas e o emprego.
Um processo que permita potenciar uma política de promoção da produção
nacional que: valorize a agricultura e as pescas, e promova um programa de
industrialização do país; valorize o mercado interno com a indispensável
elevação dos salários, pensões de reforma e rendimentos da população; reforce o
investimento público orientado para o crescimento económico, defenda e reforce o
sector empresarial do Estado nos sectores básicos e estratégicos; apoie as MPME
designadamente por via do controlo dos custos dos principais factores de
produção e do financiamento público.» (aqui)
16 outubro 2012
Dias de raiva
Crónica de uma tragédia anunciada
a agora, nos 30 anos da sua morte, não por
acaso, Adriano Correia de Oliveira
15 outubro 2012
OE apresentado
Um governo
e de salteadores e de coveiros
(sem ofensa para esta sacrificada profissão)
dia 31 de Outubro:
e de salteadores e de coveiros
(sem ofensa para esta sacrificada profissão)
Escrevo-o agora
sem qualquer hesitação :
sem qualquer hesitação :
é tempo de redobrar a luta,
todas as lutas
dia 31 de Outubro:
Concentração na
Assembleia da República
Assembleia da República
e
14 outubro 2012
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