02 julho 2012

Portugal, 2012, governo PSD-CDS

Não preciso e não
quero escrever mais nada




DN
TSF



JN

Escreve F. Leclerc no blogue de P. Jourion

Le plan a' arrivé !


« Il faut changer radicalement de mode de gouvernance de l’Europe » et compléter un « modèle institutionnel incomplet ». Voilà résumé le nouveau credo des dirigeants européens, appuyés par les responsables financiers, au lendemain du 26ème sommet consacré à la crise. Les uns et les autres réconciliés après une petite brouille, ils y trouvent enfin une réponse créative à la crise de la dette européenne et un moyen de calmer leurs frayeurs tout en continuant d’avancer les mêmes pions, mais plus prudemment. Il est toujours question de résoudre la crise de compétitivité. Et comme la monnaie unique interdit par construction les dévaluations internes, il ne reste plus selon nos stratèges qu’à réajuster le coût du travail. Toucher à la rente et au principal, cela ne leur vient même pas à l’idée !» [continuação aqui]

Serge Halimi no «Monde Diplomatique»

Fédéralisme à marche forcée


juillet 2012
«Les grandes catastrophes encouragent les croyants les plus fervents à redoubler aussitôt de piété. Ainsi des fédéralistes européens : refusant de concevoir qu’on puisse un jour tourner le dos aux politiques d’intégration — monétaire, budgétaire, commerciale — qui ont aggravé la crise économique, ils souhaitent au contraire renforcer l’autorité de ceux qui les ont mises en œuvre. Les sommets européens, les pactes de stabilité, les mécanismes disciplinaires n’ont rien arrangé ? C’est, répondent invariablement nos dévots, parce qu’ils n’ont pas été assez loin : pour eux, toute réussite s’explique par l’Europe, et tout échec par le manque d’Europe (1). Cette foi du charbonnier les aide à dormir à poings fermés et à faire de jolis rêves.
Des cauchemars, aussi, car les fédéralistes ne détestent pas les tempêtes. Les annoncer leur permet même de briser toute résistance à leur grand dessein en prétextant l’urgence. Au milieu du gué et sous la mitraille, nul ne doit faire machine arrière. Il faut franchir la rivière ou se noyer, précipiter le « sursaut fédéral » ou consentir à la catastrophe. « Si la confédération actuelle n’évolue pas vers une fédération politique avec un pouvoir central, estimait ainsi en novembre dernier l’ancien ministre des affaires étrangères allemand Joschka Fischer, la zone euro — et l’ensemble de l’Union — va se désintégrer (2). » En France, les trois grandes radios nationales et deux des principaux quotidiens prêchent chaque jour cette antienne.
A entendre les fédéralistes, on imaginerait volontiers que les instances européennes manquent de pouvoir et de ressources, tandis que les Etats disposeraient d’une autorité et de moyens illimités. Mais la Banque centrale européenne (BCE), qui a géré la crise avec le succès que l’on sait, consacrant récemment la somme de 1 000 milliards d’euros au refinancement des banques, ne dépend ni des gouvernements ni des électeurs de l’Union. Loin d’être trop contrainte par un défaut d’intégration quelconque (budget commun, ministre unique), l’harmonisation des politiques européennes sous la toise de l’austérité allemande a déjà produit des résultats, puisqu’elle est parvenue à creuser l’endettement des Etats et à accroître la misère des peuples…
Or les Cassandre d’aujourd’hui sont les béats d’hier. Instigateurs des politiques communautaires imposées au forceps depuis trente ans, ils ont célébré tour à tour le plus grand marché du monde, la monnaie unique, la « politique de civilisation » ; ignoré le verdict populaire sitôt qu’il leur était contraire ; détruit tout projet d’intégration qui aurait reposé sur le mieux-disant social, les services publics, des écluses commerciales aux frontières de l’Union. Minuit sonne, le carrosse devient citrouille ; ils oublient soudain leur allégresse d’antan et jurent nous avoir toujours alertés que cela ne marcherait jamais.
La dramatisation financière servira-t-elle de prétexte pour imposer un bond en avant fédéral sans le soumettre à la corde de rappel du suffrage universel ? Une Europe déjà mal en point peut-elle vraiment se permettre ce nouveau déni démocratique 

01 julho 2012

Fim de domingo com

Robert Plant
& The Strange Sensations




Tin Pan Valley
 

O que uma pessoa aprende...

A criatividade semântica


Esta chamada de primeira página do Público e a peça nas interiores que a desenvolve, com as suas insistentes referências aos «protestos não-partidários» parece comprovar que, sendo as novidades uma exigência maior da imprensa, onde elas não existirem, não há problema, a imprensa inventa-as. É tão simples como isto: desde o 25 de Abril de 1974 não se passou um único ano em que o que mais houve foi aquilo a que agora o Público chama de «protestos não-partidários» e em que, em termos de lutas sociais, o mais raro sempre foram aquilo a que o Público, a contrario sensu, poderia chamar de «protestos partidários». E nem me dou ao trabalho de explicar que está na própria natureza das coisas que assim seja. Só deixo a nota que basta alguém fazer uma viagem ao «tradicional» Cap. III das Resoluções Políticas do Congressos do PCP e aí sempre encontrará uma relativamente detalhada menção a variadas lutas sociais, incluindo «as lutas das populações». E, por fim, se esta escolha semântica dos «protestos não-partidários» se destina a criar a ideia de que os partidos com eles estão a ser ultrapassados, não sou eu que vou aqui e agora desvendar um segredo de Polichinelo sobre quantas delas resultam ou beneficiam de contribuições da militância partidária.


In Resolução Política do
XVIII Congresso do PCP,
Lisboa, 
Dezembro de 2008


Espremidos até ao tutano

O último a sair que apague a luz !


Público hoje

E com isto e tudo o mais que está para trás, ainda vão querer que continuemos a acreditar na taxa oficial de inflação ! Ora mordam aqui.